Le port autonome de Kribi, les autoroutes Douala-Yaoundé, Kribi-Lolabé et Yaoundé-Nsimalen, sont entre autre, les fruits de la relation bilatérale entre la Chine et le Cameroun.

La simple évocation du pays de Xi Jinping, chez Paul Biya, fait immédiatement penser à de nombreuses réalisations. Et dans le secteur des transports, la présence de la chine est remarquable.

Le port en eau profonde de Kribi situé au large de la cité balnéaire est la principale preuve que la coopération sino-camerounaise est au beau fixe. L’accord relatif au projet de construction de cette infrastructure portuaire a été signé lors de la visite du Vice Premier Ministre du conseil des affaires d’Etat de la République Populaire de Chine au Cameroun, du 10 au 12 janvier 2011. Le montant : 207 milliards de Fcfa.

Les travaux de construction sont faits par des entreprises chinoises. En fait, ce complexe industrialo-portuaire est opérationnel depuis le 1er mars 2018. Il est présenté comme le premier de ce type en Afrique centrale. Il dispose d’un quai de 350 mètres, avec une profondeur de 15 m, et permet de désengorger le port de Douala.

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Toujours dans le département de l’Océan, la chine a contribué à la mise en œuvre de l’autoroute Kribi-Lolabé. C’est la première section de l’autoroute Edéa-Kribi, ayant un linéaire de 38,5 km. Le projet a été financé à hauteur de 85 pour cent du montant hors taxes par « Exim Bank of China », soit 212,5 milliards de Fcfa. Cette infrastructure facilite les opérations du port autonome de Kribi et la convivialité, mais aussi les échanges entre les pôles porto-industriels de Limbe, Douala et Kribi.

De même, si dans quelques années, la capitale politique du Cameroun (Yaoundé) est reliée à la capitale économique (Douala), on enregistrera cela également dans la liste des fruits de la coopération bilatérale sino-camerounaise. La Chine finance ce projet à plus de 316 milliards de Fcfa. Les travaux sont réalisés par l’entreprise chinoise, la « China First Highway Engeneering co Ltd ». Il rentre dans le cadre de la modernisation des infrastructures de transport, de l’amélioration des conditions de circulation et de sécurité sur cette route Douala-Yaoundé.

La Chine est enfin à pied d’œuvre de la construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Elle doit relier Yaoundé et l’aéroport international de Nsimalen.